L'Edito de Daniel...
Daniel, à la fois randonneur passionné et poète à ses heures,
nous délivre, ci-dessous, au hasard et au gré de ses randonnées dominicales,
son billet d'humeur... et d'humour
Clin d'oeil de fin de saison...
10 juillet 2016
Une saison bien remplie de randonnées
Avec un club qui Marche
C’EST
R espirer de bons, de grands et de vrais bols d ’ R,
C éder à la tentation de toujours recommen C,
G énérer de purs moments de plaisirs à parta G,
D écouvrir avec joie et sans limite de quoi se bala D.
Montmartre
Randonnée du 24 avril 2016
Un Cœur Sacrément bien accroché.
Notre exaltante balade a tenu son Pari,
Eh oui ! Paris sera toujours Paris.
Et
De nous savoir raisonnablement téméraires,
On nous remis un Bel itinéraire.
C’est alors,
D’une allure amicale, légère et fluide,
Que Valérie, Patrizia furent de nouveau nos guides.
Tous,
Ensemble, chargés d’une humeur opiniâtre,
Sommes allés à l’assaut du quartier de Montmartre.
D’abord et après,
La Street Art qui n’est pas le seul But,
Nous nous engagerons à en gravir la Butte.
Non,
Sans se demander ; La Marche est-ce qu’elle y est ?
Nous grimpons aisément toutes sortes d’es.ca.li.ers.
Ainsi,
De nos Duos formés, on a déjà le Cœur qui bat,
Et du haut, on salua le Sacré Cœur et pour ce… ‘’Chapeau bas’’.
D’ailleurs qui,
De cette sublime vue, ne s’est pas senti poursuivre l’Aventure,
A se laisser aller, par exemple, à arpenter sur toutes ces toitures.
Puis,
Chaleureusement menés, de ‘’Mains de maîtres ‘’,
Et avant de rejoindre la Belle Place du Tertre.
C’est avec,
Une vive émotion, en longeant la maison de Dalida,
Qu’on se dit ; - « qu’Elle nous manque … Darla Dirladada ».
Ohé ! Hop là !
Regardez là-bas ! La sculpture avec force détails,
Conçue par l’acteur Jean Marais, son ‘’Passe Muraille’.
Plus loin,
Le Renommé et Très fameux ’’ Bateau Lavoir’’,
Que nous apprécions en photo l’avoir.
Ensuite, quelle belle idée
De passer devant la ‘’Guinguette de Montmartre’’,
Où, tant de cœurs à prendre ont dû battre.
Ou même,
Ce ‘’Lapin Agile’’ ou ce ‘’Moulin de la Galette,
L’un cabaret, l’autre encore et toujours guinguette.
Mais,
L’heure du repas sonne et cette sortie un brin pittoresque,
Pour chacune et chacun se termine alors… Enfin…Presque.
Il s’ensuivit donc,
Dans un endroit propice, et après notre fidèle photo de groupe,
Que c’est avec Grand sourire que s’amorce la dispersion de la troupe,
Aussi,
Celles et ceux, qui souhaitèrent encore s’amuser
Ont alors, dans l’après-midi, visité le musée.
Les amoureux du Père-Lachaise
Randonnée du 14 Février 2016
‘’Notre Mémoire à l’épreuve du Temps ‘’
Ô ! Valérie, Patrizia, nos Chères, Tendres et Généreuses accompagnatrices,
De ces ‘’Amours Contrariées ‘’ ou ‘’ Immortelles Passions ‘’ Votre ligne directrice.
En ce Dimanche un peu Particulier, De Nous réunir dans ce Paris, à Votre idée,
Se déroulera une matinée, qui par d’Intenses moments Nous aura ému et intimidé.
C’est Dans cette Ville dans la Ville, où soixante-dix mille Âmes Sommeillent,
Que des Foules différentes, se croisent, s’éparpillent, se recueillent ou s’émerveillent.
Deux cents ans Déjà, que dans ce lieu où l’Emotion demeure, de son nom Père-Lachaise,
Elles s’activent chaque Jour, puis la Nuit s’en retournent et de nouveau se Taisent.
De ces Centaines d’histoires Simples, mais aussi Tourmentées, l’On s’attendrit et Frissonne.
Modigliani, Honoré de Balzac, Raspail, Alfred de Musset, Rossini, Frédéric Chopin, Jim Morrison,
Pierre Desproges, Felix Faure, Tignous, Géricault, Molière, Jean de La Fontaine, Héloïse et Abélard,
Champollion, les Communards, Oscar Wilde, Apollinaire, Auguste Blanqui, Marcel Proust, Paule Eluard.
Sans répit, au Hasard de détours, sur des Stèles d’Anonymes aussi l’on s’Attarde.
De ce Fait, se Créer comme une sorte de rempart, une Bienvenue et Indispensable Sauvegarde,
Il importe car, c’est alors au Sortir de l’endroit qu’Elles Nous Cueillent puis Nous Hantent.
Se Ressaisir alors, il convient aussitôt, avec un Salvador, un Bashung ou une Piaf qui se Chante.
Tandis que les Humeurs par trop Bouleversées, qui, vagabondes, iront pour un Temps, se Poser,
s’Apaiser et s’Asseoir,
Avec en Têtes pour seules Pensées, ces Toujours très brefs instants de bribes Ressuscitées
de cette Collective ‘’ Mémoire ‘’.
Enfin, Osons en tirer une Humble Leçon, Celle par exemple, de Vivre à Remplir au Mieux Nos Heures,
En Irriguant Nos ‘’ AMOURS ‘’ d’une Source Pétillante, afin de les Savoir Fleurir à leurs Justes ‘’ Valeurs ‘’.
A la recherche du Philosophe...
Randonnée du 24 Janvier 2016
Profit à Perte... de Vue,
Remettre du bon Sens à leurs Sens,
Afin de Retrouver un Rien d’Innocence,
La Nature est d’accord pour leur en donner,
A tous ceux, qui, par exemple, aiment randonner.
Et voilà que nos deux Marie, Rose et Christine,
De cette fois, n’étant pas Routine,
Qui nous Interpellent, nous Apostrophent,
A les suivre avec Bon Vouloir sur le Chemin du Philosophe.
D’Elles, d’abord, pas d’éclat de voix,
A les côtoyer, cela ne surprend pas et se voit,
Car de leur Calme naturel et Douceur de Femme
Une authentique sérénité s’en réclame.
C’est donc ainsi, dans ces méandres jamais apprivoisés,
De ce décor richement boisé,
Que notre colonne en mouvement, s’étire
Pour un Meilleur, sans le Pire.
Les attaches respectueuses, Elles, sont bien ancrées.
Comme encore, dans les cours de récré,
Nous poursuivons à s’entendre, s’écouter et se connaître
A l’identique des élèves et leur maître.
Quand, soudain, du haut d’un promontoire,
Se présente à nos yeux la ‘’ Vierge Noire ‘’,
Toute de blancheur simplement vêtue,
Nous imposant une Curiosité soutenue.
De ce Mystique commencement,
Notre convoi, sur sa route, reprend
Et de nos pas collants, les sentiers défilent,
Pour souvent, à notre Envie, freiner pile…
Non sans crainte, mais plutôt à Juste Réflexion,
De chercher quelques Réponses à certaines Questions,
Que le parcours copieusement mitonné
Soumet à notre Intelligence pour de nouveau l’Etonner.
Pendant que, Lui, Fier et Droit, le château de la chasse,
Se mire silencieusement, dans une eau à demi glace.
Tandis qu’à portée du regard, sur un bord du rivage,
Jacques, de son Œil Vif et Patient, en capture l’image.
Alors, cette balade aura-t-elle suffit
A faire de nous des fervents de philosophie?
L’on peut sûrement le dire par l’affirmative
Puis le souhaiter de façon définitive.
Aussi, dans un Demain proche, l’on suppose
Que nos deux Marie, Christine et Rose,
Nous concocterons d’autres chemins,
D’une Belle Estampille cousue main.
De Charles Péguy à François Mauriac
Randonnée du 6 Décembre 2015
La Tête en Etat de Marche… Natur’ et Cultur’ elle.
Au quotidien, C’est de la Tête aux Pieds
Que ces deux pôles qui nous épaulent
Se doivent d’être, en abondance nourris.
Et pourquoi pas,
De cette Plante, tout, sauf Démoniaque, placée en cette Hauteur qu’est la Culture.
A Nous donc ces Hautes heures, accompagnés de deux Illustres Auteurs,
L’Un Péguy, l’Autre Mauriac,
Vers qui pour un Temps l’on se faufile à l’Envie, dans leurs Vies,
Rassurant ainsi, notre quiétude à repousser les Verts’Tiges de l’Ennui.
Et qu’en ce lieu, lors de notre Visite, Nous Lavande… Gratuite.
De leurs Œuvres, vaste Florilège à Feuilleter en toutes Saisons,
Pour lesquelles, il est à leur souhaiter de Survivre Au-delà,
Tant ces Boutons d’Or sont Légion.
Attiré… Il ou Elle s’arrête un instant,
Suspendu à la Valeur des Termes Choisis de ce Poème qu’Il ou Elle Lilas.
Aussi,
Pour qu’Elle nous Effleure, il lui faut la Rosée d’un Matin,
Ainsi, son Parfum se Diffuse et s’exporte,
Laissant é Chlorophylle des secondes qui s’égraines, de Grandes et de Bien Belles Pensées.
Notre périple démarre donc à Vémars et c’est accrochés Ensemble par de minces Lianes virtuelles,
Que Liliane ‘’ Marianne ‘’De ce dimanche de décembre, nous y a tout simplement menés.
Tandis qu’également concerné, Notre ‘’Saint Jacques ’’ a Dit :
« Chers Amis, en ce JOUR, un peu de Culture ne NUIT pas ».
Alors,
Pour le Bouquet Final, que l’On Effeuillera à Volonté...
Comme en Hommage
Sur le Perron,
À ces deux Personnages…
…Notre Composition.
Les cueilleurs d'instants T
30 Novembre 2015
Il en faut du Talent pour Figer des Moments en Mouvement,
car ce n’est ;
‘’Ni Avant, ni Après’’ mais ‘’ Pendant ‘’,
que se Cache
le Secret pour Nous Rendre le Meilleur du Meilleur de Nous-mêmes, lors d’un Ephémère ‘’ Instant T ’’.
Capturer Nos Emotions en Plein Vol dans des Filets de Soie,
pour, peu après,
se Les voir Restituer en un Riche Bouquet Dense et Varié, ou …Enfiler en un Collier Finement Ciselé
est une Bien Belle Récompense.
En effet, Quel Plaisir à se Chercher, à se Trouver, à s’Etonner de se Reconnaître,
pour Ensuite se Laisser Prendre à en Apprécier l’Ensemble.
Aussi, le Contexte Résumé, la Musique Ajoutée,
Tout est Prétexte pour Nous Rappeler avec Densité tels que Nous avons pu Etre
et avec le Temps, devant tant de Choix, Toutes l’on Préfère.
Ne Manque alors que la Chaleur, le Froid , les Odeurs et les… Ouah !
Laissés par ailleurs à notre Bon Souvenir.
Ces Cueilleurs de Papillons Rares,
pour Lesquels,
‘’ L’Absence d’Emotivité ’’
ne fait pas Partie des Aptitudes Requises pour cette Délicate Mission,
doivent Maintenant être Désignés.
Mais de leur Touchante ‘’ Humilité ‘’ je ne vois qu’une Issue…
Les Citer à leur Insu…
‘’ Agnès, Claude , Fabienne, Fabrice, Ghislaine, Isabel, Jacques, Jean-Luc, Laure, Liliane, Michel, Patrick ,... ‘’
Pour Vous, Notre Admiration Sincère et allant Grandissante.
Aussi Sachez :
« Nous ne Vous Laisserons pas Filer » …
La Grande Pièce
Randonnée du 22 Novembre 2015
L’aube peu à peu montre son nez à travers la nuit qui s’en va poursuivre sa ronde pour d’autres ailleurs.
Puis vient le jour qui accepte d’assurer son tour. Tout se déroule en politesse.
Nous voilà prêts.
Nos sens, un peu engourdis par le froid, reprennent de la vigueur à mesure que nos pas se multiplient.
Au loin, de grands arbres dressés comme des sentinelles parés d’armures froissées,
Veillent sur des citadelles endormies.
De la verdure à foison emplie nos yeux,
Là-bas, des chevreuils craignant les chasseurs, fuient… Tandis que ces derniers nous font un signe…
De nos tailles différentes, nous marchons chacune et chacun au rythme de sa pendule interne,
Nous progressons ainsi, chargés des joies et des peines de nos jours déjà éteints,
Reliés, les uns aux autres par un fil invisible.
Le monde sera mille et une fois de plus… repeint.
Sur ces sentiers, qu’une pluie abondante d’une veille en a par endroit creusé le trait,
Nous nous félicitons de cette enivrante sensation de liberté qui passe aussi par la pointe de nos souliers.
Au-dessus, les nuages se dispersent, le soleil en profite, il ouvre un œil avant de déployer ses rayons.
A mi-chemin d’un chemin ami,
Des victuailles circulent, une tasse de café ici, un choco là, on s’offre un bon thé avec sympathie et bonté.
Cette fois encore, nos corps en éveil n’ont pas soufferts car ils savent faire,
Droits debout, parfois dans un peu de boue, Fabienne et Jean-Luc nous guident de bout en bout.
Pour cette invitation au voyage, La reconnaissance du groupe leur sera ainsi rendue …
Nous sourions…
Par le ‘’ Toit du Vexin’’
Randonnée du 8 Novembre 2015
Et de ces arbres parfois déshabillés nous souhaitant la ‘’ Bienvenue ‘’,
je perçois encore l’écho de nos pas caressant leurs costumes des saisons passées, répandus sur le sol par des vents amicaux.
Le calme surprend, les maisons d’un solide évident sont en repos, mais la vie, elle, n’en n’est pas pour autant arrêtée, au regard de ce magnifique spectacle que nous offrent ces superbes ruminants, dandolinant vers d’énormes bottes de foin qu’un fermier leur apporte.
Et que dire de ces oies blanches et gracieuses, qui, réunies telle une chorale, saluent notre passage,
que l’on décide quand même prudent.
A nouveau j’aime croiser les regards satisfaits des complices du moment.
Gravir quelques pentes légères en leur compagnie, les dévaler en retour, pour le plaisir d’être au présent et ne pas rechigner à repousser la ligne d’horizon, que de belles étendues verdoyantes par des sentiers accueillants, nous promettent l’existence, me remplit d’une force vive et sage à la fois.
Comme de bien entendu, le passé existe…
« Voyez, comme ici, Sarah Bernhardt y a laissé quelques traces », nous apprendra d’une manière magistrale, Agnès, notre guide du jour, pour qui ‘’Mille Merci’’ doivent lui être remis,
car grâce à son désir de partage,
Nous y avons déposé, nous aussi , un peu… des nôtres.